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Margaux : "j'ai été surprise après ta mort de devoir passer des expertises pour évaluer ce que m'incombe ta mort. Que dois-je justifier ? Pour une indemnisation qui n'a aucune valeur. Parce que, pour moi, ta vie était inestimable."
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Margaux : "mon amour, je ne saurai jamais si tu as souffert. Je ne saurai jamais s'il t'a vue et, en te voyant, a tourné le volant. Je ne sais pas. Mais son but était de te tuer. Et il l'a fait."
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Margaux : "j'espère que tu reposes en paix. Et j'espère un jour trouver un peu de paix en moi aussi. A toi ma fille, je t'ai rendu un dernier hommage aujourd'hui. Je n'aurai jamais du faire ça. Parce qu'aujourd'hui, c'est mercredi, tu aurais du être à la maison avec moi."
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Margaux conclu son témoignage, en regardant la photo de sa fille projetée à l'audience : "je te promets de survivre au mieux à ta mort."
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Assesseure : "vous avez deux filles de 2 et 5 ans aujourd'hui. Elles savent qu’elles ont eu une soeur ?" Margaux : "elles le savent. Elles m’ont déjà demandé d’aller la voir, de jouer avec elle. La question pour elles est simple, c’est la réponse pour nous qui est dure”
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Après Margaux, la mère de Léana, place à Alain, son grand-père qui confie à la barre : "on a récupéré toutes ses affaires chez nous. Même sa brosse à dent. On pense à elle jour et nuit."
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Alain qui, avant cela, a dit sa haine et sa colère après la mort de sa petite-fille de deux ans et demi : "il faudrait réouvrir Cayenne, les travaux forcés pour moi, il n'y a que ça. Mais on a Eric Dupond-Moretti et la cour européenne des droits de l'Homme contre nous."
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L'assesseure lui rappelle calmement que les accusés "seront jugés selon nos règles de droit, comme dans tous les procès". "Il faudrait les changer ces règles", répond Alain, amer.
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A la barre, Carolina raconte son #14Juillet 2016. Puis, elle demande : "permettez-moi une métaphore, monsieur le président". Et sort un pain au chocolat emballé.
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Carolina montre sa viennoiserie à la cour : "pour faire ce gâteau, il a fallu utiliser plusieurs ingrédients. Ceci pour moi, est un gâteau rouge, plein de sang, qui représente le #14Juillet et ses ingrédients ce sont tous ces gens-là". Elle pointe les accusés du doigt.
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A la barre, Ilona s'est avancée : "j'avais 18 ans. J'étais avec ma soeur et des copains à elle. Elle raconte cette scène vécue "au ralenti". "Le camion percute un stand de bonbons juste avant nous. Je vois le conducteur reprendre le volant et continuer à écraser des gens"

Oct 5, 2022 · 10:21 AM UTC

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Ilona : "j'attrape ma soeur par le bras et on se réfugie dans un hôtel. Une jeune maman est arrivée avec son enfant dans les bras, qui est mort quelques instants plus tard. C'était très glauque comme ambiance."
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Ilona : "suite à ça, j'ai voulu être forte, me battre pour tous ces gens qui sont morts autour de moi, tous ces enfants qui ont perdu la vie. Mais ce n'est pas facile. Et ma soeur a fait une dépression de deux ans. Elle était vide. On s'est perdues."
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Sa soeur, Helena, ne s'est pas senti la force de venir témoigner à la barre, explique l'avocate des deux soeurs Me Frédérique Giffard, qui lit le témoignage qu'elle lui a confié.
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Dans son témoignage écrit, Héléna explique : "d'un coup, il n'y avait plus rien entre ce camion et moi. Plus rien à part une poussette, le temps que je me demande s'il y avait un bébé dedans, elle avait disparu."
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Héléna (lettre) : "au milieu des corps, une vieille dame a émergé. On s'est regardées, sidérées, résignées par ce qui allait arriver. Mais mon ami m'a tirée. Après, je l'ai cherchée parmi les corps. Et là, vision d'horreur : elle était vivante mais baignait dans une mare de sang"
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Helena (lettre) : Son bassin était complètement désarticulé. La regarder m'était insupportable. Et là cette dame, dans un énorme effort, me dit : "je ne veux pas mourir seule". J'essaie de joindre les pompiers un nombre incalculable de fois."
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